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En 1940 (Juillet-Aout) après avoir vécu intensément la période de l'exode et de la défaite, j'avais réalisé une monographie de St Lambert d'après un plan proposé par l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers, E. S. A., où j'avais été élève de Novembre 33 à Juin 40. C'est alors que j'ai utilisé des documents de généralité : situation, démographie, répartition des cultures... J'avais du faire en 1940, avant la fin des cours, un exposé oral sur le vignoble de St Lambert et l'exploitation en particulier. A la fin de 1940 ou en 41, mon travail avait été examiné par un grand ancien, M. de BROGLIE, qui avait bien apprécié certains aspects de mon travail. Malheureusement cette étude ne m'a pas été rendue (C'est peut-être une bonne chose !). J'en ai toutefois retrouvé des bribes sur brouillon qui m'ont fait retrouver la mentalité que je pouvais avoir alors. J'étais inspiré par le retour à la terre, cher au père d'Emmanuel LEROY LADURIE. Toute ma famille avait une origine rurale dans diverses branches: du jardinier de château devenu ancêtre d'une lignée de pépiniéristes, de cultivateurs exploitants, de petits propriétaires parfois acheteurs de terres pour augmenter leurs revenus, (La terre alors faisait vivre, maintenant les revenus sont insignifiants). Une ancienne carte faite à la main m'a aidé, plus tard, j'ai étudié le cadastre. En ce qui concerne la partie historique, nous vivions dans une maison marquée par l'Histoire. De la famille de Jean-Aimé SOYER qui la construisit à celle de son fils qui la développa et celle de M. de TERVES, un érudit ancien professeur au Prytanée de la Flèche. Nous gardions des traditions et aussi bien des souvenirs familiaux. Mais surtout à cette époque le voisinage de la famille SAUDREAU m'a fait découvrir les témoignages de l'histoire ancienne de St Lambert. On m'a prêté des copies manuscrites du travail d'un ancien vicaire de St Lambert du Lattay, l'Abbé CONIN. Ce dernier vicaire à St Lambert d.à.en 1848 y avait reçu des témoignages d'anciens combattants de la troupe des fidèles Vendéens. Il y avait aussi des témoignages précieux au presbytère, certains demeurent car n'appartenant pas aux registres paroissiaux récupérés par les municipalités et le département. D'ailleurs il connaissait bien ceux qui demeuraient en mairie (En particulier de 1770 à son époque) et de l'époque de pseudo révolutions et de changement de régime dans lesquels lui-même a pu participer avec une certaine fougue. Il a gardé des contacts avec St Lambert jusqu'après 1885. Célestin PORT lui-même a connu son travail (D'ailleurs CONIN avait aussi recueilli des documents qui figuraient sur les registres paroissiaux anciens et il en a retrouvé. Son travail resté manuscrit est aux Archives diocésaines : "Chroniques de St Lambert et de Ste Foye" Il avait aussi recueilli par relations des documents divers sur le Canal du Layon (notes Pissonnet de Bellefond ou Grigno , sur le Breuil de Beaulieu. Puis biographie SOYER par le fils de. le Chanoine SOYER (qu'il rencontrait à St Lambert). Chroniques qui montrent un extrême parti pris. |
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